mercredi 5 mars 2008

Les monuments de TLEMCEN

"La grande Medersa Tachfiniya fut le siège où l'on enseignait toutes les sciences connues en ce temps et où affluaient des étudiants venus de toutes parts.
L'on dispensait, sur le conseil avisé du Roi, un enseignement basé surtout sur la tolérance ouverte à tous les esprits, permettant ainsi l'éclosion de nouvelles méthodes d'enseignement, qui ont produit une élite savante qui se propagea, bénéfique à l'humanité.
Cette Medersa de style architectural particulier, se surpassait par ses merveilles, et celles de son institution du savoir. El' Thénéssy rapporte la description de la fameuse Medersa au "style très particulier, et unique à l'échelle Occidentale.
A l'intérieur, elle était décorée par la fameuse rosace de type Andalou en fousaifiset (sorte de fragments d'email découpés en plusieurs coloris savamment agencées qui reflétaient un éblouissant éclat de la lumière du jour). Tous ceux qui pénétraient en ce lieu étaient émerveillés par la beauté de son éclat."
Omar Lachachi

Ce magnifique symbole de la civilisation Ziyanide a aujourd'hui disparu.









Il existe un grand nombre de mosquées historiques à Tlemcen, qui sont parmis les plus belles et les plus anciennes du Maghreb.





Tout d'abord, il y a la Grande Mosquée de Tlemcen, qui est située en plein centre ville. Cette mosquée a une architecture remarquable. Elle fût édifiée au 12ème siècle par Ali Ben Youcef, un prince Almoravide. Mais c'est Yaghmoracen, le fondateur de la dynastie des Zianides qui va lui donner ses dimensions définitives, en ajoutant notamment le minaret et la Coupole centrale dont vous voyez la photo à gauche. Il faut noter que cette mosquée possédait une grande Université en annexe. Beaucoup de savants sont venus s'instruire dans cette Université, malheureusement, n'existe plus actuellement. Il y avait également un tribunal.
Le mihrab de la Grande Mosquée, richement travaillé est d'une merveilleuse architecture. Son ornement s'apparente à celle de la mosquée de Cordoue. On y trouve une profusion de rosaces, de losanges, constituant une fine dentelles et de losanges qui s'associent gracieusement.



La mosquée de Sidi Boumedienne ainsi que sa medrassa sont un pur joyau architectural.
La mosquée de Sidi Bou Médine qui a été construite au XIV° siècle par un sultan de Fès, le " sultan noir , lors de la deuxième invasion mérinide à Tlemcen (qui aura duré 20ans). De pur style hispano - mauresque, comme à Fès ou à Grenade, le minaret est orné de briques et de céramiques polychrome.



Medrassa ou lycée franco musulman :
Elle fût construite en 1905 dans le style mauresque avec une magnifique porte d'entrée s'apparentant au porche monumental de la Mosquée de Sidi Boumedienne. Elle assurait un enseignement de qualité. Elle est aujourd'hui un musée.


dar el hadith

lala Sitti


Le tombeau de la princesse :

Edifié vraisemblablement au 12eme siècle, par les Almoravides, et restauré depuis, c'était une kouba construite en briques sur plan octogonal, formé d’arcs, découpés chacun de 9 grands lobes avec une coupole à 8 pans, reposant directement sur les arcs.

On y a découvert l'épitaphe d'une petite princesse, arrière petite fille de Yaghmoracen, morte en 1412 et celle d'une femme de sang royal, ce qui a motivé probablement sa construction et son appellation.



mosquée sidi Haloui


Le musée qui occupe l'oratoire de Sidi Bel Hassan.

La mosquée de Sidi Bel Hassan date du XIII° siècle, sa particularité est que son mirhab repose sur des colonnes en onyx. Elle possède une très belle architecture et se situe au centre ville de Tlemcen, à "el blas". Elle est aujourd'hui un musée. Elle fut construite par Abou Said Othmane, prince Abdelouadid, et fils aîné de Yaghmorassen en 1297 en l'honneur de l'Emir Abou Amar Ibrahim, père d'Abou Said Othmane, prince brillant et diplomate avisé, l'édifice porte le nom d'Abou El Hassan Ben Yekhlef Ettenessi, savant qui vécut sous le règle d'Abou Said Othmane et célèbre jurisconsulte qui a professé avec éclat dans ce mesdjid.



Le Méchouar :

Le Méchouar signifie littéralement "le Lieu de Mouchawara", ou conseils consultatifs. Cette citadelle édifiée par Abd El Moumen a joué un rôle important dans la vie des tlemceniens (que ce soit au niveau politique, social ou culturel). C'était également la résidence du gouvernement central sous les Zianides. El Mechouar possède une structure unique, son côté Est repose sur une collines, et de l'autre côté, la citadelle repose sur une nappe d'eau. La porte d'entrée principale était probablement un pont levis appelée Bâb El Bounoude.
Ce monument, pendant le long règne Ziyanide, a connu une grande expansion , des transformations et enrichissements en plusieurs étapes par une variété d'édifices, dépendances, annexes et autres constructions comme les deux Bastions de Style Ziyanide à colonnes rondes qui subsistent encore de nos jours. Malgré la destruction de la grande bâtisse par la colonisation et de l'ensemble des murailles Est, où se trouve l'actuel quartier Mustapha, son espace reste imposant.

Une découverte importante a été faite puisque les vestiges d'un palais royal viennent de voir le jour après creusement du sol. Les traces laissent apparaître de splendides mosaïques ainsi que de petits bassins ornés de marbres en bordure et également des tombes très anciennes à même le sol. Les murs du haut témoignent de la présence de l'art Andalou à travers des fragments de décoration. L'ensemble de ses ouvrages intérieurs d'une valeur remarquable a disparu, à l'exception de son minaret et de sa Mosquée.



Mansourah :

Mansourah signifie "la victorieuse". Il n'en reste que le minaret de la mosquée avec son encadrement en ruine. Mais elle a été construite pour concurrencer le pôle commercial de Tlemcen. C'était une ville qui fût fondé par le Sultan Mérinide Abou Yacoub en 1299 lors du premier siège mérinide dans cette ville. Cette belle ville, dont la durée de vie a été extrêmement brève, s'étendait sur une superficie de 101 hectares avec un mur d'enceinte (en ruines aujourd'hui) formait un trapèze de 4000 mètres environ de périmètre, complété ar 80 tours et 4 portes ouvertes aux quatre points cardinaux. On trouvait dans cette ville de somptueux palais, des boutiques, des bains et de magnifiques jardins et la grande mosquée. Il ne reste aujourd'hui que des vestiges du minaret de la mosquée. Les remparts de ce minaret d'une quarantaine de mètres de hauteur, sont d'une prestigieuse sculpture. Il s'apparente à la Giralda de Séville et à la tour Hassan de Rabat.



Sahridj M'Bedda ou Grand Bassin :
Ce grand bassin qui est aujourd'hui un jardin public aménagé où l'on y organise des soirées andalous, était autrefois l'une des résidences royales des princes Zianides. Ce grand bassin (qui est le plus grand du Maghreb après celui de Marrakech) servait d'espaces de jeux aux gens de la Cour. Malheureusement, il ne reste aucunes traces des palais. On dit que les descendants des Rois Zianides furent assassiné à cette place.


Bab Qermadine :

Bâb Qermadine ou "porte des tuiliers" est une imposante ruine de rempart qui représente un des nombreux systèmes défensifs de Tlemcen. Construit par les Almoravides au XI° siècle, il fut consolidé et restauré par les Almohades et les Zianides durant leur règne. Elle servit de défense notamment durant les attaques des hasfides et des mérinides. On dit aussi que Yaghmorassan a faillit être massacré par le chef de sa garde chrétienne,
Bab El Kermadine ou porte des tuiliers, est justement célèbre car c'est à ce niveau que YAGHMORASSEN, en passant ses troupes en revue. Le nom de Bab El Kermadine, porte des tuiliers, provient du fait que l'on rencontre dans le pisé qui a servi à la construire, de nombreux fragments de poterie, traduisant vraisemblablement le fait qu'il existait là une industrie céramique assez développée.


Château, futur musée islamique


Kessariya :

C'était le symbole de la place incontournable de Tlemcen dans le commerce international. On y trouvait un grand bazar, des fondouks, et des demeures réputés dans tout le bassin méditerranéen. Il y avait un espace de joaillerie, d'orfèvrerie (tenue majoritairement par des israélite) et également de fonderie de canons, de métallurgie, céramique, verrerie, faïence, et tissus réputés tel le M'léffe (Gabardine) et le fameux haïk pour les femmes.



Agadir :

C'est au niveau d'Agadir (la forteresse en berbère), qu'était située la Pomaria romaine et c'est lą que se trouvent, après la conquête de l'Afrique du nord par Idriss 1er, les traces de la mosquée qu'il fonda en 790 et dont on a retrouvé les fondations au cours de fouilles récentes. C'est l'un des monuments de Tlemcen dont l'édification première remonte le plus loin dans le passé. Elle subit de nombreuses restaurations, reçut de nombreux compléments au cours de l'histoire de la ville avec Idriss I, les Omeyyades de Cordoue, les Béni Zianes y ajoutèrent ou y firent de nombreuses réparations.

La mosquée subit le sort de la ville. Elle cessa d'être fréquentée au fur et ą mesure que la ville se déplaçait vers l'ouest et que s'édifiait TAGRART par les Almoravides au 11eme siècle. Il ne subsiste du mur d'enceinte qui entourait la ville ą ce niveau que des minces traces et de la mosquée que le minaret, vraisemblablement oeuvre de YAGHMORACEN, au 13eme siècle, que l’on peut admirer en bordure de la route, au milieu de jardins et d'habitations.


Mosquée de Sidi Senouci :
Petite mosquée située à l'entrée de l'impasse appelée derb Messoufa et qui tire son originalité du fait que la salle de prière est située au premier étage. Cette salle qui a subi de nombreuses restaurations est d'une architecture banale et se compose de deux parties soudées entre elles. Quand au minaret, oeuvre d'Abou Abbès Ahmed 13eme prince zianide il ne manque pas d'élégance avec ses étages d'arcatures dentelées et sa frise de briques agrémentée par quelques plaques de faïences.

Cette mosquée tire son prestige du fait qu'elle était le lieu de prédilection de prière et d'enseignement du saint homme, le CHEIKH MOHAMED BENYOUCEF BENAMEUR BEN CHOAدB ESSENOUCI (1424 1485), natif de Tlemcen, sous le règne de MOULAY ABDALLAH MOHAMED IBN ABOU TACHFINE Sultan Zianide, et, originaire par son père, de la tribu des Beni Snous, tribu berbère des environs de Tlemcen.
C‘était un homme pieux, doux et timide, fortement adonné à la dévotion et enclin au mysticisme qui a composé une quarantaine d'ouvrages de théologie, souffisme, médecine, astronomie, mais dont les meilleurs aspects sont consacrés à la théologie unitaire (ettawhid).
El Akida Essoughra passe pour être le chef d’œuvre du maître.

Histoire de Tlemcen

Tlemcen a une histoire tellement riche que je ne saurai vous détailler tous les évèvements et vous citer tous les monuments. Mais vous pouvez bien évidemment apporter votre contribution.

Introduction
Tlemcen est situé à plus de 800 m d'altitude à l'ouest de l'Algérie, plus exactement à 140 km au Sud Ouest d'0ran, à 63 km de la frontière marocaine et à 550 km d'Alger.
Le nom antique d'Agadir est Pomaria. A l'avènement de l'islam au Maghreb, Tagrart fût fondé, l'association très rapide de ces deux villes donnèrent Tlemcen.
Cette ville aurait compté jadis, une centaine de mille âmes, sur cette cité qui au moyen âge, vit fleurir dans ces murs une remarquable civilisation.
"C'est qu'entre les mérites d'ancienne capitale d'Etat, de ville aux ruines antiques et encore admirables, de cité où vécut au moyen âge une foule de poètes et d'artistes, de marché où se côtoyèrent les commerçants de tout le bassin méditerranéen et du Sahara, Tlemcen a encore
un titre à la gloire et à la grandeur : elle est, en quelque sorte, la métropole du maraboutisme maghrébin, la "Médine de l'Occident"." Par Yahiya Ibn Khaldoun.



Hadith concernant le Maghrib
"Moslim ed Dâraqot'ni et d'après Sa'id ben Abi Waqqîç ont rapporté que le Prophète d'Allah - qu'il jouisse de la miséricorde et de la paix du Seigneur - a dit : "Une fraction de mon peuple, établie dans le Maghrib, ne cessera, jusqu'au jour du Jugement Dernier, de suivre le chemin de la vérité". Cette tradition a été établie par Al Marwazi, Baqîya ben Makhlad et Ed-Dâraqot'ni dans ses Fawâïd. L'auteur du kitab el An'kâma dit du Maghrib, que ce pays comprend : l'Ifriqiya, le pays de Tâhart (Tiaret) et ses dépendances jusqu'à Tanger et au Sous el Aqça."
Je n'ai pas la prétention de savoir si ce Hadith est sahih ou pas. S'il y a des spécialistes dans ce domaine, n'hésitez pas à m'envoyer un Email.



Origine des Beni 'Abd el Wadid ou Zianide de Tlemcen
Il y a deux hypothèses qui s'offrent à nous. Soit les Zianides seraient les descendants d'el
Qâsim (qui sont descendant des Idriss) ; soit leur présence dans le Maghreb serai antérieur
à l'Islam. En effet, "Beni Abd el Wad" signifie étymologiquement les serviteurs de la vallée, et
il se trouve que depuis une époque très reculée, les "Beni Abd el Wad" se trouvaient dans
le massif des Aurès au moment de la première conquête musulmane.
Ch. Brosselard qui rendit un vibrant hommage aux Ziyanides de Tlemcen de par leur grandeur et leur
distinction dont ci joint le témoignage :
"Ils laissèrent une trace brillante de leur passage, se distinguant par leur esprit d'entreprise,
leur bravoure chevaleresque dans les combats, une politique habile et tolérante, et par la
protection aussi généreuse qu'éclairée qu'ils accordaient au commerce, aux sciences, aux arts
et aux lettres. Quelque chose de considérable nous frappe à leur égard, c'est qu'ils poursuivent
avec une invincible opiniâtreté la réalisation d'un grand dessein qui consistait à organiser un
Etat autonome dans des limites géographiques bien définies". Brosselard la définie comme
"La mieux policée et la plus civilisée de son époque".




Ancienneté de Tlemcen
Tlemcen est composé de deux villes aujourd'hui réunie par un rempart unique ; l'une
d'elle, Agadir, est ancienne. On prétend qu'une partie de ces murs datent d'el Khid'r et
que leur origine remonte au temps d'un pharaon égyptien.
"Le sage Abou' L'Hassan el Mayoûrqi (de Majorque), l'une des notabilités de Tlemcen nous enseigne que le juriste Abou 'Abd Allah Moh'ammed lui avait dit : "Un jour, que j'étais en
train de causer avec un célèbre juriste du Caire, sur les différents pays, la conversation vint
à tomber sur Tlemcen. Mon interlocuteur me présenta, alors, un recueil historique qu'il
avait chez lui et dans lequel il était dit que Tlemcen était une ville considérable de l'extrême Occident et que le prophète de Dieu, Solaïman, fils de David - Le Salut soit sur eux deux -
s'y était arrêté et y était resté pendant 1 mois."
La ville de Tagrart fut fondé par Lamkoûna (les Almohavides) Yousof Ben Tachfin en
1070, à l'endroit même où il dressa son camp.



Yaghmorasan, le fondateur du Royaume des Zianides
La dynastie des Zianides compta exactement 39 sultans. Le premier est Yaghmorasan.
C'est véritablement lui qui va poser les fondations du royaume des Zianides. Il fut le roi des
nobles et le plus noble des souverains. Quand il arrive au pouvoir, le pays était en proie à
l'agitation. Mais grâce à sa témérité et à sa grandeur, il réussit à créant un Royaume d'Etat
très moderne à son époque. Il aimait les savants qu'il recevait en grand nombre à sa cour.
Voici ce qu'il répondit lorsqu'on l'interrogea sur l'authenticité de sa noblesse :
"Si vous voulez parler de la grandeur en ce bas monde, nous la possédons sans doute, mais
si vous me questionner sur l'influence dont nous jouirons dans l'autre monde, je vous
répondrez qu'elle appartient qu'à Allah - qu'il soit glorifié!"
Incontestablement, son règne fut brillant, il organisa son gouvernement, consolida son
trône et répandit en Orient et en Occident le bruit de ses prétentions.



Les autres rois de Tlemcen

Il y a un roi qui a marqué l'histoire de cette ville. C'est Abou H'ammou II, il fût de tous les souverains 'Abd el Wadides, celui qui contribua le plus à la grandeur littéraire de Tlemcen. C'est le petit fils de Yaghmorassan. Il répara les remparts de sa capitale, fit creuser le fossé de circonvallation, accumula des provisions dans les silos et garnit les caisses du trésor public.
Il y eu ensuite le régne du Sultan Abou Tachfin, fils d'Abou H'ammou. Il fut un prince chez qui la gaîté de caractère n'excluait ni la fermeté ni la dignité : il étati également "pourvu de la noblesse de la race et de celle du coeur". Il augmenta le trésor public, ce monarque aimait aussi se donner aux sensations de bonheur. Il embellit sa capitale de palais et de châteaux nombreux. Il mourra en 1293. Il eut une grande importance dans l'histoire du maghreb.
Le Royaume fut ensuite gouverné par deux sultans frères, qui sont Abou Saïd et Abou Tsabit, arrières petits fils de Yaghmorassan. A eux deux, ils réussirent à contrôler leur ennemie, et ils ont fait preuve d'une grande capacité d'organisation.


La communauté juive de Tlemcen

Se trouve dans cette ville le mausolée du Rabbin Enkaoua. Le jeune Ephraïm faisait, à Tolède, des études de sciences expérimentales et de philosophie, il s'intéressait particulièrement aux textes de Saint Thomas d'Aquin, il fut frappé, par l'Inquisition, d'un arrêt de bannissement. Il se réfugia à MarraKech, puis à Tlemcen, où il fut reçu par le sultan Abou Tafachin. Il aurait effectué dit la légende, son voyage sur la croupe d'un lion, tenant en main un serpent vivant en guise de licol. Entre le cirque de Honaïne, qui était alors le port de Tlemcen, et la capitale, à demi mort de soif, il frappa un rocher d'un coup de bâton. Aussitôt une source jaillit, qui, depuis, n'a pas cessé de couler.
C'est encore un miracle qu'il accomplit en guérissant la fille du sultan, réputée incurable. Et au souverain qui lui demandait le prix de cette guérison, il répondit : " Donne - moi la permission de faire venir à Tlemcen tous mes coreligionnaires refoulés à Agadir, ceux du Maroc et ceux d'Espagne. Ici, nous construirons une maison de prières et nous y adorerons notre Dieu, qui est aussi le tien."
Le vieux quartier juif conserva son caractère particulier pendant cinq siècles. C'était le centre commercial et artisanal de Tlemcen.